• Après un bon entraînement en début de saison, voilà ma première escapade de plusieurs jours le week-end pascal. Tout comme l'année dernière, c'est le nord de la France que je vais parcourir en premier. Le thème en sera l'une des courses cyclistes les plus connues et plus dures : "Le Paris - Roubaix".

    L'idée n'est pas de refaire au pavé près le parcours des 'Forças de la route", mais plutôt un fil rouge, avec quelques zones mythiques. Une évocation en quelque sorte. Environ 320 kilomètres à travers la Picardie, et le Nord Pas-de-Calais, à la découverte de contrées pas encore parcourues. Seuls deux secteurs pavés seront au menu: "La Tranchée de Wallers-Arenberg" et "Le Carrefour de l'Arbre". Mais l'arrivée sera bien jugée à l'entrée du vélodrome de Roubaix...

    Voilà les sites et villes traversés: Senlis, Compiègne, la clairière de l'Armistice, Noyon, Ham, Saint-Quentin, la source de la Somme, Saint-Amand-les-Eaux, Douai, la Pévèle, Lille et Roubaix.

    Voilà la carte du parcours :

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  • Paris - Saint-Quentin 153 kms

    Cap au Nord !

    Samedi 23 Avril 2011, 7h45, il fait beau et déjà chaud au moment d'enfourcher mon fidèle destrier. Le kilomètre zéro, je le fixe à la Porte de la Chapelle, au nord de Paris. Ici les travaux vont bon train pour l'arrivée prochaine du tramway, au nouveau à la mode après sa disparition totale au milieu du siècle dernier. Le périh', cet anneau parisien de bitume et de béton royaume du tout auto est là, juste devant moi.

    001-Stade de France

    Le Stade de France à Saint-Denis...

    Il ne donne qu'une envie, s'en éloigner au maximum! Voilà Saint Denis, et son quartier en pleine réhabilitation de La Plaine qui abrite la majorité des plateaux d'émissions télévisées depuis plusieurs années. C'est maintenant le Stade de France que je longe. La plus grande enceinte sportive du pays a été le théâtre de grands moments avec la victoire de la Coupe du Monde en 1988. Malgré sa taille, son toit semble planer au dessus des tribunes. J'arrive maintenant dans le Saint-Denis historique.

    002-Basilique Saint Denis  La Basilique de Saint-Denis, nécropole royale depuis Dagobert...

    Les rues piétonnes me mènent à la Basilique. De Dagobert à Louis XVIII, les rois des différentes dynasties reposent ici dans cette nécropole royale. Ils souhaitaient être proche des reliques de saint Denis, premier évêque de paris qui fut martyrisé. Mais les cercueils furent malmenés pendant la révolution, les ossements furent versés dans la fosse commune. La basilique échappa de peu à la destruction totale. C'est Napoléon qui commandita Viollet Le Duc pour la restauration de l'édifice.

    003-Chateau d'Ecouen

     Le Chateau d'Ecouen, devenu Musée de la Renaissance...

    Je continue  direction plein nord, à travers cette banlieue populaire, ici aussi les travaux d'une nouvelle ligne de tram perturbe la circulation. Au loin, la butte d'Ecouen est à peine visible. C'est ici un château qui domine les alentours. Datant du XVIème siècle c'est un chef d’œuvre de la renaissance, tout comme Chambord ou Chenonceaux. Il fut utilisé comme prison et aussi hôpital. André Malraux, en fit le musée national de la renaissance durant son mandat de Ministre de la Culture.

    005-Basilique Royale de SenlisLa Facade de la Basilique Royale où Hugues Capet fut déclaré premier Roi des Francs en 987...

    Le paysage change radicalement.. Plus vallonné, il devient voué à la culture céréalière, du moins jusqu'aux abords de la foret de Senlis. Voilà l'Oise, je rentre en région Picarde. La route est une ancienne voie royale reliant Paris à Compiègne par Senlis. Senlis dont je traverse en ligne droite la forêt. Voilà Senlis, ville royale, les ruines gallo-romaines de ces arènes témoignent d'une longue histoire de la ville.

    007-balance-de-Roberval

    La Balance de Roberval qui trône à l'entrée du village...

    Ici Hugues Capet fut déclaré premier Roi des Francs en 987. Soucieuse de son histoire la ville a déclaré son centre comme secteur sauvegardé, avec ses rues pavées et ses maisons à colombages. A la sortie nord, la statue d'un grand cerf regarde vers le nord l'arrivant. Direction Compiègne maintenant à travers les champs à perte de vue, seuls quelques bois souligne la cime des collines. Le colza règne en maitre ici.

    008-Pierrefonds

     Le Château de Pierrefonds...

    Le vent emporte ses effluves désagréables jusque mes narines....ça pue !!! Avant d'arriver dans la vallée de l'Oise, voilà le village de Roberval. C'est ici que naquit Gilles Personne (dit de Roberval). Ce mathématicien français qui côtoyait Pascal et Descartes a inventé la célèbre Balance de Roberval. Une réplique géante trône fièrement à l'entrée du village.

    011-Wagon de déportation de Compiègne 

    Les wagons de la Déportation à la gare de Compiègne...

    Un autre village à voir non-loin de là, il s'agit de Pierrefonds, et surtout son château. Il fut entièrement restauré par un certain Viollet le Duc, tiens encore lui! Ca vaut le détour, à ne pas manquer! Mais voilà Compiègne qui apparait, entourée de sa forêt. Voilà la ville départ du Paris-Roubaix cycliste depuis 1968. Un passage beaucoup plus noire de l'histoire cette fois-ci, pour en savoir plus, il suffit de se rendre à la Gare où deux wagons ayant servit dans les années 1940 rappellent la déportation.

    015-clairière de l'armistice Rethondes

     La Clairière de l'Armistice...

    Compiègne était aussi connue comme la gare de départ de plus de 48000 personnes déportées vers les camps d'exterminations tels que Mauthausen et Auschwitz. Mais Compiègne c'est aussi les bords de l'Oise, l'un des principaux affluents de la Seine. C'est aussi une forêt où il fait bon flâner. Sa forêt justement, je la traverse pour remonter le temps jusque 1918. Je me trouve maintenant à la Clairière de l'Armistice, un arrêt obligatoire. Ici furent signés les armistices de la première guerre mondiale le 11 novembre 1918, mais aussi celui de 1940.

    014-Facade Wagon clairière de l'armistice Rethondes

    Le musée de l'armistice où se trouve une copie du wagon...

    La voiture ayant servi en 1918 sera emmenée et brulée par Hitler quelques jours avant sa capitulation. Une autre voiture du même modèle à pris place. les rails de la voie ferrée menant à cette clairière sont encore présents. La statue du Maréchal Foch trône aux abords de la Clairière. Direction plein nord maintenant la traversée de la foret est très agréable, mais la chaleur est de plus en plus présente. Quelques kilomètres plus loin, voilà Noyon. Charlemagne y fut couronné dans l'ancienne cathédrale détruite puis reconstruite ensuite. La ville a été durement touchée par la guerre de 1940. Son centre-ville fut détruit à 80%.

    017-Bords de l'Aisne

    Les rives de l'Aisne, peu avant son confluent avec l'Oise...
    Mais l’hôtel de ville fut préservé, il est de style gothique flamboyant et propose beaucoup de décors sculptés. Il reste encore 40 kilomètres à faire cet après-midi. Le vent ayant tourné, il est complètement défavorable. De plus le relief s'accentue à la sortie de la ville. Ça devient dur avec le bon rhume que j'ai attrapé il y a quelques jours... Les grandes lignes droites s’enchainent maintenant à travers un paysage vallonné. Peu avant Ham, je quitte l'Oise pour faire un court passage dans la Somme. Ici c'est Louis Napoléon Bonaparte qui fut emprisonné pendant presque 6 ans dans le fort de la ville pour avoir été accusé de complot contre l'état. Non loin de là, dans le marais d'Eppeville, une tradition prétend qu'une énorme pierre fait tous les ans un tour sur elle-même pendant la nuit de Noël ; ce qui lui a valu aussi le nom de pierre tournante.

    019-Hotel de Ville Noyon

    L’hôtel de ville de Noyon et sa façade sculptée...
    A la nuit, on y entend, dit-on, des voix confuses et l'on y a vu parfois des formes incertaines dans les vapeurs du crépuscule. Le vent ne faiblit pas et la circulation est plus importante en cet fin d'après-midi. Je scrute les panneaux qui indiquent la distance pour Saint-Quentin, les kilomètres ne s’égrainent pas assez vite à mon goût. les lignes droites sont interminables. J'arrive enfin dans cette ville la plus peuplée du département. L’hôtel n'est qu'à quelques encablures... pas de visite de la ville ce soir, mais plutôt demain matin en partant encore plus au nord... Mais quand même plus de 150 kilomètres au compteur aujourd'hui !

    Carte de l'étape :

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    Profil de l'étape :

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  • Saint Quentin - Douai 142kms
    Paris - Douai 295kms

    C'est le Nooord !

    Dimanche de Pâques, pas de chocolat dans les fleurs de l'hôtel, tant pis, je pars! le ciel est couvert ce matin et la température est plus agréable qu'hier. Direction le centre-ville. A l'origine, la ville fut construite à cet endroit car on pouvait traverser le cours d'eau à gué. Voilà l'hôtel de ville avec ses 37 carillons, sur la même place se trouve le théâtre Jean Vilar. Au XVIème siècle, la ville n'avait pas de fortifications car elles n'étaient pas jugées nécessaires à cause des marais autour de la ville.

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    L'hôtel de ville de Saint-Quentin...

    Mais la ville passera aux mains espagnoles après une difficile bataille. La ville fut pillée durant cette occupation, son patrimoine ainsi que les archives furent emportées en Espagne. Plusieurs siècles après, tout n'est pas encore revenu... Je vais maintenant remonter la somme, ce fleuve côtier est canalisé sur la majeur partie de son cours, en allant vers la mer.

    026-source de la somme

    La source de la Somme...

    Mais à cet endroit, ce n'est encore qu'un petit cours d'eau. La source se situe à quelques kilomètres en amont, à Fonsomme. Ici, à l'origine il y avait l'abbaye de Fervaques. Napoléon la fit démonter pour la faire reconstruire à Saint-Quentin. La source est en forme de demi-cercle. L'eau y est limpide. Les noms des principales villes traversées par le cours d'eau y sont notés. Ici le paysage est plutôt vallonné dans le Vermandois. Quelques kilomètres plus loin c'est Fresnoy-le-Grand et son industrie.

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    La Somme file vers la Manche...

    Il y a ici l'usine de Le Creuset, bien connue pour ses cocottes en fontes notamment. Ensuite, c'est Bohain-en-Vermandois que je traverse, là un peintre impressionniste a passé une grande partie de son enfance, c'est Matisse, on peut même visiter sa maison. Le paysage n'est que pâtures et champs. Je suis toujours sur le tracé du Paris-Roubaix, Et justement voilà le premier secteur pavé de la course, il se situe à Troisville. Il est très roulant d'après le cycliste rencontré à la source de la Somme. Mais même au ralenti, ça secoue pas mal quand même! Voilà ensuite la vallée de la Selle, qui me mènera à Douchy-les-Mines, au sud de Valenciennes.

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    La Maison de Matisse à Bohain en Vermandois...

    Le ciel qui s'était découvert en fin de matinée devient menaçant. Il commence à pleuvoir mais la température ne baisse pas pour autant. Après 80 kilomètres voilà Wallers-Arenberg qui s'approche. On entre ici dans le Hanault, le paysage s’aplanit, comme aux Pays-Bas. On aperçoit de loin les machineries des puits de charbon de la fosse d'Arenberg. Ouvertes en 1899, les mines connaîtront l'apogée entre 1930 et 1950. Elles fermeront en 1989. C'est ici que furent tournées les scènes du film Germinal en 1993.

    029-premier secteur pavé à troisville

    Le premier secteur pavé, on voit encore le nom de certains coureurs inscrits...

    La cité minière aligne ses maisons, les unes à cotés des autres, toutes identiques, avec la brique rouge comme seul matériau. Ambiance nord! Mais voilà le secteur pavé assurément le plus dur de la course, la Trouée d'Arenberg. Il fut découvert par Jean Stablinski, cycliste et travaillant à la mine.

    Voilà une partie du premier secteur pavé, vers Troisville :

     

    Une stèle lui rend hommage à l'entrée du secteur. Voilà donc 2400 mètres de souffrance pour les coureurs. Les pavés ont été restaurés pour permettre à nouveau le passage de la course, suite à des effondrements. Mais l'emprunter avec un vélo reste plus que périlleux.

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    La machinerie à la fosse d'Arenberg...

    Les pavés ne sont pas alignés et sont très irréguliers par leur taille et leur forme. Un petit chemin longe le chemin pavé, il permet de se promener dans le bois. Quelques vttistes s'essayent aux pavés, mais ils sont bien secoués! Après ce secteur pavé, c'est St-Amand-les-Eaux qui se profile. Cette cité thermale offraient des cures pour les rhumatismes. Un docteur y avait découvert les bienfaits de l'eau.

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    Le quartier minier à Arenberg...
     
    De plus, la zone étant marécageuse, la boue extraite du site offre aussi des propriétés radioactives curatives. Les cures se sont développées avec un grand établissement thermal. Toute l'aristocratie locale s'y donnait rendez-vous, notamment à la table du grand restaurant. Mais suite à des désaccords politico-financiers, le site périclite. Plus rien n'est aux normes.

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    Les pavés les plus durs du Paris-Roubaix dans la Trouée d'Arenberg...
     
    Dommage pour un établissement d'une telle ampleur! Déjà plus de 100 kilomètres au compteur et Douai est encore loin. La température dépasse les 30° et les jambes commencent à être lourdes. Le vent de face n'arrange rien! Voilà les berges de la Scarpe, elles sont aménagées et offrent un beau lieu de promenade dans St Amand, et aussi tout le long, jusque Douai.

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    La Trouée d'Arenberg découverte par Jean Stablinski, 2400 mètres de souffrance pour l'homme et son vélo !

    La trouée d'Arenberg filmée en intégralité:

     

    Le paysage alentour n'est que pâtures et forets. Voilà au loin Douai et son carillon de 62 cloches, classé au patrimoine mondial de l'UNESCO depuis 2005. La visite de la ville sera pour demain matin. Direction l'hôtel après presque 145 kilomètres aujourd'hui...et toujours pas de chocolat de Pâques dans les massifs fleuris de l'hôtel à Douai!

    Carte de l'étape :

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    Profil de l'étape :

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  • Douai - Roubaix 61 kms
    Paris - Roubaix 355 kms

    Entre Pévèle et pavés

    Aujourd'hui 3ème étape du périple...et déjà la fin. Il faut dire que c'est le plus court, mais en trois jours que faire de plus??? Ce matin une légère brume apporte une légère humidité agréable. Direction le centre de Douai. Voilà le Beffroi. Avec ces 62 cloches, il marque le temps qui s'écoule tous les quarts d'heures. J'arrive juste avant 9h à ses pieds. Je peux donc enregistrer la ritournelle qu'il va jouer. Vraiment très agréable cet air d'Opéra de Bellini "Puritains d'Ecosse".

    037-Beffroi de douai

    Le Beffroi de Douai...

    Une anecdote: Dany Boon fut étonné de sa qualité sonore et l'a utilisé pour la bande sonore de "Bienvenue chez les Ch'tis". Il est aussi inscrit au patrimoine mondial de l'Unesco depuis 2005.

    Le morceau de musique joué par les cloches du beffroi :

    Un peu plus loin, c'est la Porte de Valenciennes qui se dresse, l'un des derniers vestiges des fortifications de la ville. Elle date du XVème siècle. La ville a aussi ses géants : les Gayants qui défilent le premier week-end de Juillet dans les rues de la ville.

    038-porte de valenciennes à douai

    La Porte de Valenciennes, à l'entrée Est de Douai...

    Une tradition qui remonte au XVIème siècle. Je quitte la ville par le nord en direction d'Orchies. Un long faubourg de plusieurs kilomètres défile devant moi. Les pistes cyclables font leur apparition aussitôt sorti de la ville. Le vent souffle de face, la fatigue accumulée après 2 jours d'étapes marathon laisse des traces dans les jambes. Orchies, tout proche de la frontière franco-belge est le siège de la maison Leroux, leader mondial dans la transformation et la vente de Chicorée.

    040-Pyramide de fontenoy à cysoing

     La Pyramide de Fontenoy...

    Plus loin, voilà la pyramide de Fontenoy, érigé en l'honneur de Louis XV et d'une bataille qu'il a gagné. Il s'agit en fait d'une obélisque. Juste à coté, des travaux ont permis la découverte de ruines d'une ancienne abbaye. Les fouilles sont en cours. Le carrefour de l'Arbre, autre lieu mythique du Paris-Roubaix est tout proche. Dans les champs aux alentours, il y a plein de petits bunkers, construits soit par les allemands pendant la première guerre mondiale, soit par les français avant 1940.

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    Le Carrefour de l'Arbre, avec les bornes mis en place...

    Voilà le Carrefour de l'Arbre, dernier lieu mythique de la course cycliste. Une légende veut que celui qui sort en tête de ce secteur, gonflé par les encouragements du public venu en nombre file, vers une victoire assurée sur le vélodrome. Le restaurant est aujourd'hui fermé pour les vacances de pâques, dommage ! Depuis quelques années, la Communauté de Communes du Pays de Pévèle souhaite mettre en valeur ses pavés.

    046-pavé au vélodrome de roubaix

    Le Pavé, à l'entrée du vélodrome à Roubaix...

    Tous les secteurs pavés empruntés par la course sont signalés par des bornes. Il reste à peine 15 kilomètres pour arriver sur le vélodrome de Roubaix lorsqu'une crevaison doublée d'un incident mécanique survient à la roue arrière. Je peux quand même repartir à une allure plus calme pour rallier les faubourgs de Roubaix, à travers la campagne. Les tout derniers pavés de la courses se trouve sur l'allée centrale de la dernière ligne droite avant le vélodrome.

    047-vélodrome de roubaix

    Une partie du vélodrome...

    Le vélodrome, le voilà sur ma droite. On peux y rentrer librement. J'en profite pour faire le tour et filmer mon arrivée... Un nouveau vélodrome (abrité celui-là) est en construction.

    Le final : l'arrivée au ralenti sur le vélodrome (la vidéo tremble en peu au debut!) :

    Direction Lille et la Place du Général De Gaulle, ou plutôt Grand'Place avant de reprendre le train du retour pour Paris. Autour de la place se trouvent de magnifiques batiments, comme celui du journal La Voix Du Nord, ou encore celui de l'ancienne Bourse et l'Opéra juste derrière.

    049-lille

    Dans le centre de Lille...

    Située sur les bords de la Deule, la ville était à l'origine un lieu de transbordements de marchandises. Elle devint vite un lieu de commerce qui fit sa richesse qui attira les convoitises. Elle passa successivement entre les mains flamandes, bourgignones, et espagnoles avant de devenir française, grâce à Louis XIV. Vauban la fortifia ensuite. La révolution industrielle apporta la chimie, le textile et la métallurgie.

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    L'Ancienne Bourse, sur la Grand'Place...

    Lille est aussi connue pour sa braderie. Tous les ans, au mois de septembre, ce sont des millions de personnes qui s'y précipitent pour dégoter l'objet rare, mais aussi pour manger les célèbres "Moules-Frites" avec son concours de tas de coquilles vides. Une tradition dont l'origine est mal connue, elle remonterait au moyen-age.

    052-facade grand place de lilleUne des façades sur la Grand'Place...

    Les domestiques avaient l'autorisation de vendre leurs vieux vêtements entre le coucher et le lever du soleil... Le soleil, il a encore bien chauffé aujourd'hui le long de ces 61 kilomètres. Retour à la maison pour un peu de repos, avant de repartir dans quelques semaines pour une autre destination....

    A bientôt sur les routes de France,...ou Ailleurs !

    Carte de l'étape :

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    Profil de l'étape :

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